« J'ai entendu dire que la prière est l'acte de parler à Dieu, tandis que la méditation est celui de l'écouter. Devinez un peu lequel de ces deux exercices est le plus facile pour moi... Je peux jacasser toute la journée pour entretenir Dieu de mes sentiments et de mes problèmes, mais quand vient le moment de descendre dans le silence et d'écouter... Là c'est une autre histoire. »
Le livre de Poche ( 2009 )
507 pages
Témoignage
Auteur : Elizabeth Gilbert
Ma note :
Mange, prie, aime
A trente et un ans, Elizabeth Gilbert possède tout ce dont une
Américaine ambitieuse peut rêver : un mari dévoué, une belle maison, une
carrière prometteuse. Elle devrait nager dans le bonheur, pourtant elle
est rongée par l'angoisse, le doute, l'insatisfaction... S'ensuivent un
divorce, une dépression et une liaison désastreuse qui la laissent
exsangue et encore plus désemparée. Elle décide de tout plaquer pour
partir seule à travers le monde. À elle de se construire la vie qu'elle
s'est choisie !
Mon avis
J'ai commencé ce roman en croyant, un peu bêtement, que celui-ci allait être léger (du style chick-lit) Hors ce roman est un témoignage, le témoignage de l'auteure. Au lieu d'un roman frais et léger, je suis tombé sur un roman très profond avec un sujet sensible, la religion. J'ai donc très mal appréhendé ce livre en pensant lire totalement autre chose, je tiens à le souligner avant de commencer ma chronique.
Ce roman est coupé en trois grandes parties. La première partie concerne l'Italie et le fait que l'auteure va se faire plaisir, en dévorant tout ce qui passe sous son nez. La seconde partie concerne l'Inde où l'auteure cherchera à entendre Dieu. La troisième partie se passe en Indonésie et grâce au titre, vous devriez rapidement comprendre ce qui va s'y passer.
L'histoire débute sur la vie de l'auteure très chamboulée. Essayant de se remettre d'une histoire d'amour dévastatrice ainsi que d'un divorce épuisant, cette dernière va tout plaquer pour voyager. Son premier voyage se fera en Italie et je dois dire que c'est la partie qui m'a le plus ennuyé durant ce roman. L'auteur se fait plaisir en mangeant et en apprenant l'italien, que dire de plus !
Ensuite, celle-ci voyagera jusqu'en Inde où elle apprendra la méditation. C'est la partie la plus sensible mais, aussi la partie la plus intense du roman. C'est d'ailleurs la partie que j'ai le plus appréciée. L'auteure n'hésite pas à comparer les religions entre elles, jusqu'à nous faire prendre conscience, que souvent nous voulons tous dire la même chose mais, en employant des mots différents. J'ai aimé en apprendre davantage sur la religion bouddhiste ou indouiste, celle-ci est simple et tolérante. De très jolies phrases et explications sont décimées dans cette partie.
La troisième partie, en Indonésie, ne m'a pas transporté. Je la trouve meilleure que la première partie mais, en dessous de la seconde. J'ai aimé faire la connaissance de Ketut, le vieux sorcier. Je pense que c'est une des personnes ( avec peut-être Richard du Texas) que j'aimerais le plus rencontré.
Dans l'ensemble, pourtant, ce livre m'a déçu. Je l'ai souvent trouvé long et ennuyeux. Je pense qu'en allant à l'essentiel, l'auteure aurait davantage rythmé son roman. Il est vrai qu'en ayant mal appréhendé ce roman, j'ai peur de me tromper le concernant. Dans un moment plus propice, ce dernier m'aurait peut-être pas si déplu !
« On passe son temps à excaver le passé, ou à scruter l'avenir, mais on se repose rarement dans le moment présent. »