« Elle ne se montrait pas vraiment différente avec moi. Mais j'avais, sans le comprendre, au fond du cœur, le sentiment bizarre que ma mère avait des attentions pour mes sœurs qu'elle n'avait pas pour moi. »
{emprunté à la bibliothèque}
Philippe Rey ( 5 janvier 2012 )
330 pages
Contemporain
Auteur : Joyce Maynard
Ma note : 12/20
Les filles de l'ouragan
Elles sont nées le même jour, dans le même hôpital, dans des familles on
ne peut plus différentes. Ruth est une artiste, une romantique, avec
une vie imaginative riche et passionnée. Dana est une scientifique, une
réaliste, qui ne croit que ce qu’elle voit, entend ou touche. Et
pourtant ces deux femmes si dissemblables se battent de la même manière
pour exister dans un monde auquel elles ne se sentent pas vraiment
appartenir. Situé dans le New Hampshire rural et raconté alternativement
par Ruth et Dana, Les Filles de l’ouragan suit les itinéraires
personnels de deux « sœurs de naissance », des années 1950 à
aujourd’hui. Avec la virtuosité qu’on lui connaît, Joyce Maynard raconte
les voies étranges où s’entrecroisent les vies de ces deux femmes, de
l’enfance et l’adolescence à l’âge adulte - les premières amours, la
découverte du sexe, le mariage et la maternité, la mort des parents, le
divorce, la perte d’un foyer et celle d’un être aimé - et jusqu’au
moment inéluctable où un secret longtemps enfoui se révèle et bouleverse
leur existence. C’est un roman sur la culture des fraises et la
conscription pour le Vietnam ; sur l’élevage des chèvres et les rêves
vains de fortune vite gagnée ; sur l’amour de la terre et l’amour d’un
père ; sur des individus qui, sans cesser de se chérir, peuvent soudain
se blesser profondément. Les Filles de l’ouragan est surtout une
histoire sur les liens qui constituent une famille, un foyer, sur la
force dévastatrice de l’amour qui s’achève, et l’apaisement qu’apporte
le pardon.
Mon avis
Si j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque, c'est après avoir entendu ma bibliothécaire en parler. Je me suis laissé tenter.
Mais revenant chez moi, j'ai eu un gros doute. En relisant la quatrième couverture, j'ai eu l'impression d'avoir compris qu'elle était le secret et malheureusement, une fois que j'ai commencé ma lecture, il s'est révélé que j'avais vu juste.
·•●★*´
Une intrigue trop facilement devinable ·•●★*´
Il faut bien le dire, on comprend rapidement l'intrigue, lorsqu'on nous explique que les deux filles sont nées le même jour, au même hôpital, puis ensuite, que les deux filles ne se sentent pas chez elle dans leur propre famille et qu'elle ne ressemble en rien à leur famille. Je pense que même vous, maintenant, vous avez compris.
·•●★*´
Une fin qu'on n'attend pas ·•●★*´
Du coup, je suis partie dans ma lecture un peu déçue de savoir déjà, où l'auteure voulait en venir. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire à cause de cela. Si y a bien quelque chose que je n'aime pas dans un roman c'est comprendre l'intrigue dès le départ. Mais je n'aurais pas dû rester bloqué sur ce point négatif car le livre se termine, tout de même, en nous bluffant. Je n'avais pas vu venir cette fin inattendue, ce gros secret, plus gros que celui qu'on comprend dès le départ...
·•●★*´ Une lecture longue trop porté sur l’agriculture et la culture de fraises ·•●★*´
Je dois pourtant avouer que même avec sa fin qui m'a surprise, j'ai trouvé la lecture de ce roman longue et fatigante. La vie des deux narratrices, qui s'alterne à chaque chapitre, n'a rien d'une vie palpitante. Je les trouve un peu longue à découvrir le secret qui les lies pourtant je pense qu'en y réfléchissant bien, elles auraient pu découvrir cela bien avant.
J'ai aimé retrouver quelques faits historiques dans le roman : les premiers pas de l'homme sur la lune, Woodstock, l'assassinat de Kennedy... Lire, ce qu'était de vivre à cette époque m'a intéressé. Par contre, j'ai trouvé les passages sur la méthode de l’agriculture très longue. En effet, Edwin Plank, l'un des pères est fermier et on revient régulièrement sur le lieu de la ferme mais, ce n'est pas quelque chose qui m'intéresse donc ces passages ont vraiment été un calvaire pour moi à lire !
C'est donc un roman qui ne m'a pas emballé. Je n'ai pas été transcendé par cette lecture longue et parfois même ennuyeuse à certains passages ! Je n'ai pas trouvé de sympathie particulière aux personnages.
« Sachant ce que je sais maintenant, il m’est difficile de décrire comment c'était, d'aimer Ray. Il y a quelques années, une ancienne accro aux drogues dures parla à l'école de mon fils. Elle précisa que, même si depuis dix ans elle ne se droguait plus, elle regrettait encore la sensation éprouvée quant la substance mortelle se répandait dans ses veines. »